

Se définit comme toute saillie permanente ou à l' effort dans le vagin ou à l' orifice vulvaire des parois vaginales doublées de la vessie en avant , du fond vaginal et de l'utérus dans la partie moyenne et du rectum en arriere .
Incidence 30% entre 20 et 60 ans ; entre 70 et 80 ans 10 % des patientes ont besoin d' une intervention correctrice
Physiopathologie : rupture de la statique par relachement des ligaments , des fascias , des muscles par l' age , les grossesses ( poids des enfants , extractions instrumentales responsables d'étirements et de ruptures ligamentaires )
Motifs de consultations :
-soit anatomique : apparition d'une boule au niveau du vagin , vessie ( ou cystocèle ) rectum ( ou rectocèle ) , soit extériorisation du col de l'utérus ( hysterocèle )
-soit gène : pesanteur , gène sexuelle , troubles urinaires ( incontinence , impériosité ou dysurie ) troubles rectaux ( évacuation incomplète , douleurs )


Examens complémentaires
Pas indispensable au diagnostic
L' échographie sera demandée si l'utérus est volumineux et pour ne pas méconnaitre une anomalie annexielle associée.
Le bilan urodynamique en revanche est quasi systématique avant tout geste sur la vessie et pour dépister une incontinence urinaire masquée par le prolapsus et pour juger de l'opportunité d'un geste associé de type TVT ( soutenement sous urethral ) sur la vessie
Le colpocystogramme et l' IRM dynamique sont réservés aux bilans de patientes déjà opérées .

TRAITEMENT DES PROLAPSUS
PRINCIPE consiste à restituer une anatomie normale en réintégrant les viscères ( vessie et rectum , utérus ) dans leur position d'origine ou à retirer un utérus prolabé ( hysterectomie )
Le pessaire , anneau de caoutchou peut permettre de fixer les organes dans le petit bassin mais ne vit que des contre indications de la chirurgie en fait rares .
les traitements hormonaux locaux permettent aux femmes les plus agées de préparer les tissus à la chirurgie
La rééducation est parfois un complément de traitement pour la vessie et réapprend à certaines patientes à faire des efforts .
La chirurgie constitue l' essentiel du traitement ; celle-ci peut etre pratiquée par laparotomie ( voie haute ) , par voie vaginale , par coelioscopie selon les habitudes de l'opérateur mais surtout selon le type de prolapsus et les caractéristiques des patientes ;
classiquement la voie haute a pour elle la solidité du montage mais la récupération est plus difficile La voie vaginale moins invasive permet une récupératiion plus rapide et l'utilisation récente de prothèses synthétiques type plaques souples assure des montages plus solides ; cette chirurgie vaginale se fait volontiers chez des patientes plus agée sous anesthésie loco régionale tandis que la coelioscopie nécéssitera une anesthésie générale .
Quelque soit la technique , le taux de succés est supérieur à 90 % avec une morbidité faible .